2018年2月9日星期五

Guide Pékin

Pékin ou Beijing, capitale de la République populaire de Chine, est le centre politique, économique et culturel du pays. Capitale culturelle, Pékin abrite d’innombrables vestiges historiques incontournables. La Cité Interdite, le Temple du ciel, le Palais d’été, la grande Muraille de Chine, les hutongs… Pékin regorge d’attraits touristiques au sein même d’une activité économique grandissante. De la modernité aux architectures historiques des lieux cultes, Pékin est une capitale unique qui a énormément à offrir à ses visiteurs. Lors de votre voyage en Chine, un passage à Pékin ne pourra être que riche en découvertes.

Histoire de Pékin

Si Pékin semble avoir dominé la Chine depuis des décennies, la « capitale du nord« , installée à l’écart du coeur histo­rique de la civilisation chinoise, ne devint une force culturelle et politique déterminante dans l’évolution du pays qu’avec l’occupation mongole, au XIIIe siècle.
Sans sa position stratégique en bordure de la plaine de Chine septentrionale, qui s’étend au sud jusqu’au fleuve Jaune, Pékin ne serait sans doute jamais devenue une grande ville, encore moins une capitale nationale.
Les plus anciens habitats humains, au sud-ouest de Pékin, remontent à quelque 500 000 ans et les premières sources historiques en chinois datent de 1045 av. J.-C. D’anciennes chroniques chinoises évoquent un État de Youzhou (État isolé) parmi les neuf États contemporains du règne du mythique Empereur jaune.
Occupé à plusieurs reprises, Pékin acquit peu à peu le statut de centre politique de premier plan. Avant l’invasion mongole, elle fut proclamée capitale auxiliaire sous les Khitan Liao, puis capitale des Jurchen Jin, qui la transformèrent pour en faire un bastion politique et militaire. Pour la première fois de son histoire, la ville fut entourée de remparts percés de huit portes.
En 1215, Gengis Khan et sa puissante armée réduisirent la capitale en cendres, un désastre qui, paradoxalement, transforma Pékin en la puissante capitale nationale qu’elle est restée depuis, sauf pendant les 53 premières années du règne de la dynastie Ming et les 21 ans de régime nationaliste, au XXe siècle.
En 1279, Qubilaï le petit-fils de Gengis Khan, régnait sur le plus vaste empire que le monde ait jamais connu, avec Dadu pour capitale. Entourée d’une épaisse muraille rectangulaire percée de 3 portes sur chaque côté, la ville était agencée autour des tours du Tambour et de la Cloche, selon un plan d’urbanisme ordonné, encore visible aujourd’hui.
Lorsqu’il s’empara de Dadû, le premier empereur Ming, Hongwu (1368-1398), la rebaptisa Beiping (Paix du Nord) et établit sa capitale plus au sud, à Nankin, dans l’actuelle province du Jiangsu. La cour ne revint à Pékin que sous l’empereur Yongle (1403¬1424). Soucieux de débarrasser la ville de toute trace de « Yuan QI », les Ming rasèrent les fabuleux palais des Mongols ainsi que la Cité impériale, tout en conservant largement le plan de la capitale mongole. Les Ming furent la seule dynastie purement chinoise qui gouverna depuis Pékin.
Durant cette période, les énormes remparts furent réparés et repensés. On considère Yongle comme le véritable architecte de la cité moderne. Bon nombre de monuments emblématiques, comme la Cité interdite et le temple du Ciel, datent de son règne. Une loi interdisant la construction de bâtiments plus hauts que le palais de l’Harmonie suprême de la Cité interdite fit de Pékin une ville d’édifices bas, ce qu’elle demeura jusqu’au XXe siècle. De même, le plan de la ville ne devait plus guère changer jusqu’à aujourd’hui.
Vinrent ensuite les mandchous, qui envahirent le pays au XVIIe siècle, fondèrent la dynastie Qing et préservèrent la ville. Durant le dernier tiers du règne de cette dynastie, Beijing et l’ensemble de la Chine souffrirent des luttes de pouvoir, des invasions et du chaos qui en résulta. Chaque période marqua la ville de son empreinte, sans altérer sa forme ni sa symétrie.
La Pékin moderne connut son avènement en janvier 1949, avec l’entrée de l’Armée populaire de libération. Le 1 er octobre de la même année, Mao proclama l’instauration de la République populaire devant près de 500 000 personnes, place Tiananmen.
À l’instar des empereurs, les communistes modifièrent largement la physionomie de la ville pour en faire un modèle à leur image. On démolit les portiques et on rasa des quartiers entiers pour élargir les principales artères. De 1950 à 1952, les magnifiques remparts disparurent pour faciliter la circulation. Les experts et les techniciens soviétiques affluèrent et ajoutèrent leurs propres touches staliniennes.
Les réformes engagées dans le dernier quart du XXe siècle ont transformé Pékin en une métropole moderne, avec gratte-ciel, élégantes galeries marchandes et échangeurs routiers. Les petits édifices d’antan ont laissé la place à de grands immeubles d’habitation et de bureaux. Depuis quelques années, on assiste à un véritable effort pour rendre la cité plus propre, plus verte et plus plaisante.
Les manifestations qui agitèrent la place Tiananmen au printemps 1989 semblent aujourd’hui bien loin. La capitale semble avoir a embrassé la modernité sans évoluer sur le plan politique : vous ne verrez ni graffitis subversifs, ni affiches sur les murs. Le Parti communiste conserve le pouvoir et la classe moyenne, qui profite du succès économique du pays, paraît s’en satisfaire. La dissidence est contrainte à la clandestinité et s’exprime de manière intermittente sur l’Internet, où elle est poursuivie par une police de la « toile » chargée de gommer tout élément susceptible de nuire à la construction d’une « société harmonieuse ».
Pékin souffre peut-être davantage encore des problèmes environnementaux que de la situation politique. Le souci d’expansion économique rapide, intensifié par la préparation des Jeux olympiques de 2008, a accentué la pression sur un environnement déjà dégradé. Les ressources en eau et en terrain s’épuisent et le désert se rapproche inexorablement de la ville, dont la qualité de l’air devient de plus en plus médiocre.

Aujourd’hui

Depuis les Jeux Olympique de 2008, Pékin a prouvé sa puissance en terme de développement économique. A travers ses nouvelles infrastructures et ses stades au look futuriste, Pékin a imposé sa métamorphose aux yeux du monde entier.
Au-delà de la place Tiananmen et du palais de l’Assemblée du peuple, une nouvelle révolution architecturale s’achève, propulsant le centre nerveux incontesté du pays au premier plan du XXle siècle. Les visiteurs qui pourraient s’attendre à découvrir un Pékin historique sera surpris de voir un Pékin en plein émergence avec de nouveaux gratte-ciels et des bâtiments très modernes.
Deux millions de voitures circulent désormais sur des auto-ponts et des boulevards monumentaux. Mais le charme d’antan subsiste encore, notamment dans les hutongces ruelles typiques où se cachent les maisons traditionnelles à cour carrée. La ville s’enorgueillit aussi de posséder quelques-uns des sites incontournables du pays, comme la Grande Muraille, la Cité interdite, le temple du Ciel et le Palais d’Été.

Pékin se distingue brillamment dans le domaine de la gastronomie. Le canard laqué est une institution nationale. Il faut se faire un devoir d’y goûter, entre d’innombrables autres spécialités.
Les Pékinois affichent un mélange de zèle et d’enthousiasme, sans se départir d’une certaine décontraction. Ils aiment s’asseoir dans la rue, jouer aux échecs et observer le monde qui les entoure.

Climat

L’automne de septembre à début novembre est la meilleure saison pour visiter Pékin. Le climat est très agréable et les touristes sont moins nombreux. Les habitants de la capitale nomment cette courte période de ciel pur et de brises légères tiangao qishuang littéralement « le ciel est haut et l’air est frais ».
En hiver, nombre d’hôtels offrent des rabais substantiels aux rares visiteurs, mais le thermomètre peut descendre jusqu’à -20°C et les vents du nord renforcent le froid glacial.
Le printemps, sec et plutôt plaisant, amène de plus en plus de nuages de sable de Mongolie-Intérieure et l’électricité statique se manifeste partout. À cette époque, les liuxu (chatons de saules, semblables à des flocons de neige) volent dans toute la ville.
À partir du mois de mai, la température monte et dépasse facilement 30°C. Pékin cuit sous le brûlant soleil estival avec des pics à plus de 40°C au soleil et de violents orages éclatent en fin de saison. Étonnamment, c’est aussi la saison touristique, pendant laquelle les hôtels augmentent leurs prix et la Grande Muraille menace de s’écrouler sous le poids des visiteurs. La ville est très polluée en été et en hiver, même si des efforts sont fait depuis 2008.
Retrouvez tous les voyages de Pékin sur la page Séjours à Pékin

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