2018年2月19日星期一

Le plan du métro de Pékin

Pékin bénéficie d’un énorme réseau de bus qui parcours toute la ville et sa banlieue. Certaine voies sont d’ailleurs autorisées qu’aux bus évitant ainsi tous les embouteillages quotidiens. Le nom des lignes ne sont indiquées qu’en chinois ce qui peut compliquer la compréhension. Souvent bondés, il vous sera difficile de trouver une place assise. Le bus peut être pratique pour les cours trajets, néanmoins, pour des trajets de longue distance, nous vous conseillons d’opter pour le métro.
Pékin dispose de 16 lignes de métro qui permettent de parcourir la ville facilement et à moindre coût. La plus part des sites touristiques sont desservis par une station, très pratique pour les touristes.

Fiable et rapide, le métro de Pékin a tout de même tendance à se voir vieillissant au regard de celui de Shanghai ou de Guangzhou par exemple.
La carte Yikatong disponible dans certains bureaux des stations permet de voyager en bus ou en métro facilement et de bénéficier de réduction à chaque utilisation. Elle peut s’avérer très utile si vous comptez emprunter régulièrement les transports en commun et si votre séjour s’éternise sur plusieurs semaines.
Le taxi reste également un moyen de transport bon marché mais gare aux embouteillages, si vous êtes pressés mieux vaut trouver un autre moyen de transport surtout en heure de pointe.
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2018年2月17日星期六

Photos de TGV et Train en Chine




TGV chinois : grande vitesse à marche forcée

En dix ans, la Chine a construit le plus grand réseau ferroviaire à grande vitesse du monde. Long de 22 000 kilomètres, il devrait atteindre 30 000 kilomètres en 2020. Une expansion qui vise à raccorder les petites villes de l’arrière-pays pour contracter encore plus l’espace-temps.
Yanji, « petite » ville de 54 1000 habitants dans l’extrême nord-est de la Chine, dans ces lointaines contrées chinoises touchant la Corée du Nord et l’Extrême-Orient russe. Pyongyang et Vladivostok sont tout près. Pékin, en revanche, est à 1 400 kilomètres. Autant dire sur une autre planète, tant le voyage en train vers la capitale chinoise était éprouvant jusqu’à récemment. Mais depuis l’ouverture, en 2015, d’une ligne à grande vitesse, les deux villes ne sont plus qu’à neuf heures de trajet l’une de l’autre, contre vingt-cinq auparavant en train-couchette. La nouvelle gare TGV de Yanji, immense, est pleine à craquer en cette journée ensoleillée de la fin avril. A l’intérieur des wagons, propres et climatisés, les passagers discutent au téléphone. Des hôtesses en uniforme poussent des chariots remplis de produits en tout genre : thé glacé, graines de tournesol à picorer… Derrière les fenêtres, le paysage défile. Le train, un long dragon blanc qui ressemble au Shinkansen japonais avec son museau pointu, va traverser à toute allure trois provinces de Chine avant d’atteindre son terminus.

Comme tant d’autres villes chinoises, Yanji compte beaucoup sur le China Rail High-speed (CRH) pour sortir de son isolement. Lancé en 2008, après une ligne prototype testée cinq ans plus tôt, le réseau TGV chinois est aujourd’hui le plus grand du monde, avec une longueur totale de 22 000 kilomètres, fin 2016, soit onze fois la taille du réseau TGV français, né en 1981. Entièrement neuf, toujours à l’heure et déjà rentable sur certaines lignes, comme l’emblématique PékinShanghai (1 318 kilomètres en 4 heures 48 minutes), il a transporté, l’année dernière, 1,4 milliard de passagers, selon la China Railway Corporation (CRC), la SNCF chinoise. Encore mieux : depuis 2016, plus de 50% des trajets ferroviaires en Chine sont effectués sur des lignes à grande vitesse. En dix ans, le TGV a révolutionné la vie quotidienne, le tourisme et la vie des affaires en Chine, le 3ème pays le plus vaste du monde après la Russie et le Canada, en contractant l’espace-temps de façon spectaculaire. Il connecte déjà toutes les grosses villes chinoises. La priorité, à présent, est de raccorder le reste du territoire. Autrement dit, lier entre elles les agglomérations petites et moyennes comme Yanji, notamment dans les régions sinistrées du Nord-Est, ainsi que dans celles du Grand-Ouest.


TGV : des méthodes standardisées

Pour cela, 8 000 kilomètres de voies supplémentaires vont être construits dans le cadre du 13ème plan quinquennal 2016-2020. A cet horizon, la Chine cumulera 30 000 kilomètres de lignes TGV. « C’est comme si on additionnait d’un coup le TGV espagnol, japonais et français, respectivement les 2ème, 3ème et 4ème réseaux mondiauxexplique Gerald Ollivier, un expert de la Banque mondiale qui a dirigé, à Pékin, des programmes de financement sur ce sujet. Au lieu de faire du sur-mesure pour chaque projet, en recommençant de zéro avec une nouvelle ligne tous les dix ans, la Chine, au contraire, a mis au point un réseau maillé très important, avec des méthodes standardisées. D’un chantier à l’autre, tout le monde suit les mêmes standards. C’est la principale raison de ce succès. » Et ça n’est pas terminé. « D’ici à 2030, nous estimons que 80% des 100 villes principales de Chine seront reliées par le TGV. Au final, le pays aura construit 30 000 kilomètres de lignes en moins de trente ans. C’est un mégaplan, et pourtant tout est allé très vite. L’Inde, pour faire pareil, aurait mis cinquante ans ! estime de son côté Alexious Lee, chef de l’unité Industrie chez CLSA à Hong Kong, l’une des principales sociétés de courtage en Asie. Les Chinois se déplacent de plus en plus. Tous les moyens de locomotion profitent de cette tendance, sauf le transport en car, en particulier sur les petites distances. Là, le TGV a vraiment fait des dégâts. » L’expansion actuelle du réseau chinois s’inscrit dans une politique plus générale de rééquilibrage de la croissance, historiquement concentrée dans les villes de la côte est, vers les provinces intérieures de la Chine. Pékin a longtemps cherché à muscler ces régions enclavées, à coups d’investissements dans les infrastructures, l’un des deux piliers traditionnels, avec les exportations, du modèle économique chinois.





2018年2月9日星期五

Guide Pékin

Pékin ou Beijing, capitale de la République populaire de Chine, est le centre politique, économique et culturel du pays. Capitale culturelle, Pékin abrite d’innombrables vestiges historiques incontournables. La Cité Interdite, le Temple du ciel, le Palais d’été, la grande Muraille de Chine, les hutongs… Pékin regorge d’attraits touristiques au sein même d’une activité économique grandissante. De la modernité aux architectures historiques des lieux cultes, Pékin est une capitale unique qui a énormément à offrir à ses visiteurs. Lors de votre voyage en Chine, un passage à Pékin ne pourra être que riche en découvertes.

Histoire de Pékin

Si Pékin semble avoir dominé la Chine depuis des décennies, la « capitale du nord« , installée à l’écart du coeur histo­rique de la civilisation chinoise, ne devint une force culturelle et politique déterminante dans l’évolution du pays qu’avec l’occupation mongole, au XIIIe siècle.
Sans sa position stratégique en bordure de la plaine de Chine septentrionale, qui s’étend au sud jusqu’au fleuve Jaune, Pékin ne serait sans doute jamais devenue une grande ville, encore moins une capitale nationale.
Les plus anciens habitats humains, au sud-ouest de Pékin, remontent à quelque 500 000 ans et les premières sources historiques en chinois datent de 1045 av. J.-C. D’anciennes chroniques chinoises évoquent un État de Youzhou (État isolé) parmi les neuf États contemporains du règne du mythique Empereur jaune.
Occupé à plusieurs reprises, Pékin acquit peu à peu le statut de centre politique de premier plan. Avant l’invasion mongole, elle fut proclamée capitale auxiliaire sous les Khitan Liao, puis capitale des Jurchen Jin, qui la transformèrent pour en faire un bastion politique et militaire. Pour la première fois de son histoire, la ville fut entourée de remparts percés de huit portes.
En 1215, Gengis Khan et sa puissante armée réduisirent la capitale en cendres, un désastre qui, paradoxalement, transforma Pékin en la puissante capitale nationale qu’elle est restée depuis, sauf pendant les 53 premières années du règne de la dynastie Ming et les 21 ans de régime nationaliste, au XXe siècle.
En 1279, Qubilaï le petit-fils de Gengis Khan, régnait sur le plus vaste empire que le monde ait jamais connu, avec Dadu pour capitale. Entourée d’une épaisse muraille rectangulaire percée de 3 portes sur chaque côté, la ville était agencée autour des tours du Tambour et de la Cloche, selon un plan d’urbanisme ordonné, encore visible aujourd’hui.
Lorsqu’il s’empara de Dadû, le premier empereur Ming, Hongwu (1368-1398), la rebaptisa Beiping (Paix du Nord) et établit sa capitale plus au sud, à Nankin, dans l’actuelle province du Jiangsu. La cour ne revint à Pékin que sous l’empereur Yongle (1403¬1424). Soucieux de débarrasser la ville de toute trace de « Yuan QI », les Ming rasèrent les fabuleux palais des Mongols ainsi que la Cité impériale, tout en conservant largement le plan de la capitale mongole. Les Ming furent la seule dynastie purement chinoise qui gouverna depuis Pékin.
Durant cette période, les énormes remparts furent réparés et repensés. On considère Yongle comme le véritable architecte de la cité moderne. Bon nombre de monuments emblématiques, comme la Cité interdite et le temple du Ciel, datent de son règne. Une loi interdisant la construction de bâtiments plus hauts que le palais de l’Harmonie suprême de la Cité interdite fit de Pékin une ville d’édifices bas, ce qu’elle demeura jusqu’au XXe siècle. De même, le plan de la ville ne devait plus guère changer jusqu’à aujourd’hui.
Vinrent ensuite les mandchous, qui envahirent le pays au XVIIe siècle, fondèrent la dynastie Qing et préservèrent la ville. Durant le dernier tiers du règne de cette dynastie, Beijing et l’ensemble de la Chine souffrirent des luttes de pouvoir, des invasions et du chaos qui en résulta. Chaque période marqua la ville de son empreinte, sans altérer sa forme ni sa symétrie.
La Pékin moderne connut son avènement en janvier 1949, avec l’entrée de l’Armée populaire de libération. Le 1 er octobre de la même année, Mao proclama l’instauration de la République populaire devant près de 500 000 personnes, place Tiananmen.
À l’instar des empereurs, les communistes modifièrent largement la physionomie de la ville pour en faire un modèle à leur image. On démolit les portiques et on rasa des quartiers entiers pour élargir les principales artères. De 1950 à 1952, les magnifiques remparts disparurent pour faciliter la circulation. Les experts et les techniciens soviétiques affluèrent et ajoutèrent leurs propres touches staliniennes.
Les réformes engagées dans le dernier quart du XXe siècle ont transformé Pékin en une métropole moderne, avec gratte-ciel, élégantes galeries marchandes et échangeurs routiers. Les petits édifices d’antan ont laissé la place à de grands immeubles d’habitation et de bureaux. Depuis quelques années, on assiste à un véritable effort pour rendre la cité plus propre, plus verte et plus plaisante.
Les manifestations qui agitèrent la place Tiananmen au printemps 1989 semblent aujourd’hui bien loin. La capitale semble avoir a embrassé la modernité sans évoluer sur le plan politique : vous ne verrez ni graffitis subversifs, ni affiches sur les murs. Le Parti communiste conserve le pouvoir et la classe moyenne, qui profite du succès économique du pays, paraît s’en satisfaire. La dissidence est contrainte à la clandestinité et s’exprime de manière intermittente sur l’Internet, où elle est poursuivie par une police de la « toile » chargée de gommer tout élément susceptible de nuire à la construction d’une « société harmonieuse ».
Pékin souffre peut-être davantage encore des problèmes environnementaux que de la situation politique. Le souci d’expansion économique rapide, intensifié par la préparation des Jeux olympiques de 2008, a accentué la pression sur un environnement déjà dégradé. Les ressources en eau et en terrain s’épuisent et le désert se rapproche inexorablement de la ville, dont la qualité de l’air devient de plus en plus médiocre.

Aujourd’hui

Depuis les Jeux Olympique de 2008, Pékin a prouvé sa puissance en terme de développement économique. A travers ses nouvelles infrastructures et ses stades au look futuriste, Pékin a imposé sa métamorphose aux yeux du monde entier.
Au-delà de la place Tiananmen et du palais de l’Assemblée du peuple, une nouvelle révolution architecturale s’achève, propulsant le centre nerveux incontesté du pays au premier plan du XXle siècle. Les visiteurs qui pourraient s’attendre à découvrir un Pékin historique sera surpris de voir un Pékin en plein émergence avec de nouveaux gratte-ciels et des bâtiments très modernes.
Deux millions de voitures circulent désormais sur des auto-ponts et des boulevards monumentaux. Mais le charme d’antan subsiste encore, notamment dans les hutongces ruelles typiques où se cachent les maisons traditionnelles à cour carrée. La ville s’enorgueillit aussi de posséder quelques-uns des sites incontournables du pays, comme la Grande Muraille, la Cité interdite, le temple du Ciel et le Palais d’Été.

Pékin se distingue brillamment dans le domaine de la gastronomie. Le canard laqué est une institution nationale. Il faut se faire un devoir d’y goûter, entre d’innombrables autres spécialités.
Les Pékinois affichent un mélange de zèle et d’enthousiasme, sans se départir d’une certaine décontraction. Ils aiment s’asseoir dans la rue, jouer aux échecs et observer le monde qui les entoure.

Climat

L’automne de septembre à début novembre est la meilleure saison pour visiter Pékin. Le climat est très agréable et les touristes sont moins nombreux. Les habitants de la capitale nomment cette courte période de ciel pur et de brises légères tiangao qishuang littéralement « le ciel est haut et l’air est frais ».
En hiver, nombre d’hôtels offrent des rabais substantiels aux rares visiteurs, mais le thermomètre peut descendre jusqu’à -20°C et les vents du nord renforcent le froid glacial.
Le printemps, sec et plutôt plaisant, amène de plus en plus de nuages de sable de Mongolie-Intérieure et l’électricité statique se manifeste partout. À cette époque, les liuxu (chatons de saules, semblables à des flocons de neige) volent dans toute la ville.
À partir du mois de mai, la température monte et dépasse facilement 30°C. Pékin cuit sous le brûlant soleil estival avec des pics à plus de 40°C au soleil et de violents orages éclatent en fin de saison. Étonnamment, c’est aussi la saison touristique, pendant laquelle les hôtels augmentent leurs prix et la Grande Muraille menace de s’écrouler sous le poids des visiteurs. La ville est très polluée en été et en hiver, même si des efforts sont fait depuis 2008.
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Tout sur le visa transit 72h


Tous les ressortissants français souhaitant se rendre en Chine doivent obligatoirement se munir d’un visa. Celui-ci est délivré par les autorités compétentes chinoises en France pour une durée de séjour plus ou moins longue suivant les demandes.
Il faut se l’avouer, obtenir un visa chinois relève parfois du parcours du combattant. Pléthore de documents sont bien souvent demandés et beaucoup amènent à se questionner sur la manière de se les procurer. Aussi l’obligation de se munir d’un visa même pour un séjour éclair n’excédant pas 1 ou 2 jours peut faire grincer des dents et très vite se révéler contraignante…
Heureusement, cette situation n’est plus une fatalité pour tous puisque depuis le 1er janvier 2013 la Chine a mis en place une politique d’exemption de visa pour les transits d’une durée maximale de 72h.

Qu’est ce que le visa transit 72h ?

Aujourd’hui, les ressortissants de 51 pays dont la France peuvent profiter d’un transit de 72h sans visa dans certaines grandes villes de Chine.
Cette nouvelle politique d’exemption de visa vise à faciliter les courts séjours d’une durée maximale de 3 jours. Néanmoins, pour espérer bénéficier de cette exemption de visa, il est nécessaire de remplir certaines conditions.

Conditions d’obtention du visa transit 72h

Pour bénéficier de ce visa de transit, il faut donc être un ressortissant de l’un des 51 pays autorisés (voir ci-dessous) et effectuer un transit en Chine avant de se rendre dans un autre pays. Toute seconde escale effectuée en Chine viendra compromettre l’autorisation d’entrée sur le territoire sans visa. Il est également impératif que votre vol après le transit se fasse à partir du même aéroport.
Par ailleurs, notez bien que seuls les passagers des vols en transit en Chine pourront se voir exemptés de visa pendant 72 heures. Les autres moyens de transport (train, bus ou encore bateau) ne remplissent pas les conditions pour cette mesure.
Enfin, il est évident que tous les séjours de moins de 72h avec vols aller-retour en Chine requièrent quant à eux un visa d’entrée puisque ce type de séjour ne concerne pas un quelconque transit vers un autre pays. Pour ce type de demande, nous vous recommandons de passer par une agence telle que Visachine.fr ou Action-visas.com par exemple.
Si vous remplissez les conditions pour l’obtention d’un visa transit, vous devez être muni d’un passeport valide, de votre billet d’avion daté et confirmé vers le pays tiers et d’un visa pour celui-ci, si nécessaire.

Les 51 pays exemptés de visa pour un transit

Depuis le 30 janvier 2016, 51 pays peuvent bénéficier de cette exemption de visa :
37 pays d’Europe : Albanie, Allemagne, Autriche, Belgique, Bosnie, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Macédoine, Monténégro, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, République tchèque, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Ukraine.
6 pays d’Asie : Brunei, Corée du Sud, Émirats Arabes Unis, Japon, Qatar et Singapour.
6 pays d’Amérique : Argentine, Brésil, Canada, Chili, États-Unis et Mexique.
2 pays d’Océanie : Australie et Nouvelle-Zélande

Aéroports pratiquant l’exemption

Il faut savoir que les transits ne sont acceptés qu’à partir de certains aéroports chinois :
  • Pékin (aéroport de la capitale) depuis le 1er janvier 2013,
  • Canton (aéroport Baiyun) depuis le 1er août 2013,
  • Chengdu (aéroport de Shuangliu) depuis le 1er septembre 2013,
  • Chongqing (aéroport Jiangbei) depuis le 30 décembre 2013,
  • Shenyang et Dalian (province du Liaoning, aéroports de Taoxian et Zhoushuizi) depuis le 1er janvier 2014,
  • Guilin (aéroport Liang Jiang) depuis le 28 juillet 2014,
  • Kunming (aéroport Changshui) depuis le 1er octobre 2014,
  • Harbin (aéroport Taiping) depuis le 1er août 2015.
Depuis le 30 janvier 2016, un assouplissement de la politique d’exemption permettrait de pouvoir transiter pendant 144 heures pour des séjours à Shanghai et dans les provinces du Jiangsu et du Zhejiang. Vous pourrez donc arriver et repartir indifféremment de :
• l’un des aéroports de Shanghai
• l’aéroport de Nankin (Jiangsu)
• l’aéroport de Hangzhou (Zhejiang)
• l’un des ports maritimes de Shanghai
• l’une des gares de Shanghai

Les conditions restent les mêmes pour cette exemption particulière que pour le transit 72h.
  • Tout d’abord, il faut vous assurer, lors de l’achat du billet d’avion, que votre escale ne dépasse pas les 72 heures entre la date et l’heure d’arrivée et la date et l’heure de votre départ pour le prochain vol.
  • Lors de votre premier enregistrement, il faudra indiquer à votre compagnie aérienne votre souhait de bénéficier du visa transit 72h. Elle fera alors une première vérification de votre éligibilité qui permettra, peut-être, d’éviter les mauvaises surprises une fois en Chine.
  • Dans l’avion, remplissez la carte jaune d’arrivée et de départ qui vous sera normalement délivrée une bonne demi-heure avant l’atterrissage. Veuillez à remplir correctement chaque partie demandée (recto/verso).
  • Une fois arrivé à l’aéroport de l’une des villes autorisant les visas de transit 72h, dirigez-vous vers le guichet de l’immigration spécifique pour les transits de 72h. Dans le cas où celui-ci est fermé, vous pouvez tout simplement demander à quelqu’un du personnel ou patienter à un guichet d’immigration, le personel ne manquera pas de vous rediriger au bon endroit.
  • Vous devrez alors lui présenter votre passeport, le billet d’avion confirmé de votre prochain vol et la fameuse carte jaune préalablement remplie.
  • Conservez bien la partie « départ » de votre carte jaune qui vous sera demandée lors de votre retour à l’aéroport pour votre prochain vol!
Vous pouvez également vous rendre sur le site France Diplomatie pour prendre connaissance des dernières mises à jour.

Agence de voyage locale francophone en Chine:www.impression-chine.com

Street food à Pékin

Devenue capitale de la Chine en 1421, quand l’empereur Yongle y transfère son administration depuis Nankin, Pékin (北京 ; Běijīng) est aujourd'hui peuplée de 20 millions d’habitants.
Si la cuisine du centre politique et culturel du pays n’est pas comptée dans les huit grandes écoles gastronomiques chinoises,  cela ne l’empêche pas d’exister…
Les milliers de cuisiniers venus de tout l’Empire pour travailler dans la Cité interdite et les influences multiples des migrants au cours des siècles ont progressivement façonné des spécialités et des manières de cuisiner et consommer typiquement pékinoises.

Brioches à la vapeur, nouilles et raviolis

Connus dans toute la Chine, et... bien au-delà de ses frontières..., certains mets originaires du nord du pays sont souvent associés aux rues de la capitale. Ainsi les brioches vapeur « bāo​zi (包子) », farcies de viande de porc et les célébrissimes raviolis « jiǎozi (饺子) ».
Au porc-ciboulette ou au chou pour les plus courants, ces derniers sont déclinés en trois types de cuissons : à la vapeur « zhēng​jiǎo (蒸饺) », revenus au wok « jiān jiǎo (煎饺) » ou, combinaison des deux procédés, « guōtiē (collés à la poêle ; 锅贴) », soit frits à l’unilatérale avant d’être cuits à l’étouffée dans un mélange eau-farine.
Pékin est aussi réputée pour les nouilles de blé « miàn (面) ». Préparation la plus connue, les addictives zhájiàngmiàn (炸酱面 ) auraient été importées de Xi’an par l’impératrice Cixi (1835-1908). Désormais, celles de la capitale font autorité. Elles tirent leur nom de l’épaisse sauce brune (sucre, sel et pâte de soja fermentée) qui les arrose, où du porc haché est cuit avec gingembre, ail et champignons shiitake. Un simple et délicieux accompagnement de carottes, concombres, radis et oignons de printemps frais vient contrebalancer la dominante salée.

Les surprises du vieux Pékin


Fruits glacés au sucre bīng táng hú lu © gracethang - Fotolia
Pour du 100 % Pékin, il faut s'attaquer à la cuisine "lǎo běijīng " ( 老北京 ou "vieux Pékin". Cette catégorie officielle ( attention !) rassemble des spécialités assez rustiques, allant joliment de pair avec la gouaille légendaire des pékinois.
 Dans le contexte d’un récent retour en grâce des bas morceaux, la soupe de tripe chǎo gān’r (炒肝儿) en intéressera plus d’un, d’autant plus pendant les rigoureux hivers pékinois…
Épaissi avec de la fécule de haricot mungo, le bouillon de champignons – agrémenté de sauce soja, vinaigre, ail, anis étoilé et autres aromates où mijotent foie et tripes de porc – confère à ces bolées, accompagnées de petits pains baozi, un caractère fondant gélatineux.
Le chǎo gān’r est une curiosité pour au moins trois raisons : d'abord, sa composition originale du début 20e siècle,modifiée depuis,  mélangeait cœur et poumons – au risque de rendre le dîneur simple d’esprit selon les croyances populaires – ; ensuite, contrairement à son nom, rien n’y est « chǎo (frit) » et enfin, la tradition veut qu’on boive son bouillon sans cuillère, chose  vulgaire en Chine…
Bifurquons vers les douceurs. Les brochettes de fruits glacés au sucre bīng táng hú lu (冰糖葫芦) ou tánghúlu (糖葫芦) égaient les hutong (rues typiques de Pékin) de leur vernis doré depuis, dit-on, un millénaire.
Embrochant de nos jours toutes sortes de fruits (fraises, kiwis, pommes, etc.), elles étaient autrefois, d’octobre à mars, uniquement composées de cenelles, fruit rouge foncé de l’aubépine aux vertus tonicardiaques et digestives reconnues, dont la chair farineuse et acidulée contraste avec le croquant sucré de l’enrobage.

Où manger à Pékin ?

 - La rue des snacks de Wangfujin (王府井小吃街 ; wángfǔjǐng xiǎochī jiē), 10 h-22 h, quelques véritables spécialités pékinoises (pas les meilleures de la ville cependant) et beaucoup de « bêtes curieuses » (brochettes de scorpions vivants, de vers à soie, d’étoiles de mer – spécialité de Xiamen, de testicules de mouton… 
- Jiǔ mén xiǎochī (九门小吃), 1 xiàoyǒu hútòng (孝友胡同), shíchàhǎi (什刹海), hall réunissant des stands de spécialités Lao Beijing.
- Oriental Plaza (东方新天)1 Dongchang'an Jie (东城区东长安街1号), food court et restos au sous-sol.
- Petits restos du quartier de Qianmen.
- Rue des fantômes « guǐjiē (鬼街) », toutes cuisines pékinoises.
- Tiān xīng jū chǎogān diàn (天兴居炒肝店), xiānyú kǒu jiē (鲜鱼口街), Qianmen, prépare des chǎo gān’r depuis 1862 (!).
- Yáojì chǎogān diàn (姚记炒肝店), 331 Gulou Dongdajie (鼓楼东大街311号), même spécialité.
- Fermeture du marché de nuit de Dong’an men ! Premier du genre, inauguré par Deng Xiaoping après l’ouverture du pays en 1984, il a fermé en juin 2016, vaincu par la politique de nettoyage des rues.